Mardi,
le 15 Décembre 2015, le jeune activiste Jean Marie Emmanuel Le Roi
Kalonji Ngbongolo (connu aussi sur le nom de Jean Marie Kalonji) a été
kidnappé en plein jour par des hommes en tenue civile et brandissant des
revolvers près de la Gare Centrale de Kinshasa en République
démocratique du Congo. Ces hommes l’ont brutalisé et l’ont fait entrer
dans une jeep Pathfinder bleu-sombre.
Sa
famille était très inquiète à propos de son sort et bien-être. Sa
location a été inconnue pendant plus d’une semaine. Le mardi 22
décembre, il a été trouvé dans une cellule de détention de l’Agence
Nationale de Renseignements (ANR). Les agents de cette agence ont
organisé un « examen de chefs d’accusation » où ils ont accusé que Mr. Kalonij sur Facebook était opposé contre le Dialogue national organisé par Joseph Kabila parce que le dialogue « met en cause la constitution
de notre pays. »
Les agents ANR disent que ses
activités avec les étudiants des universités ont été suivies depuis un
certain temps et qu’ils étaient inquiets à propos de la proximité de ses
relations avec le politicien de l’opposition congolaise Martin Faylulu.
L’ANR a aussi ajouté qu’il semble que Jean Marie soit également proche
d’un groupe de jeunes congolais à Goma ainsi qu’avec des groupes
extérieurs au Congo travaillant pour le changement au sein de la société
congolaise.
Jean Marie Kalonji est un
activiste des Droits de l’homme de 29 ans, vivant à Kinshasa RDC. Il est
détenteur d’un diplôme en droit international de l’Université libre de
Kinshasa (ULK). Il est le coordinateur de Quatrième voix, une
organisation de la société civile basée à Kinshasa. Il a organisé et
mobilisé la jeunesse congolaise afin qu’elle comprenne son rôle et sa
responsabilité en tant que citoyen en résolvant les questions locales du
sanitaire publique à la politique électorale.
L’enlèvement
de Jean Marie est le dernier parmi un nombre d’arrestation arbitraires
effectuées de plus en plus par le régime de Kabila. Plusieurs jeunes
congolais sont incarcérés sans charge pendant des mois puis torturée,
comme ceci a été le cas avec l’artiste Hip hop Radek Supreme qui a été
libéré la semaine dernière pour des raisons médicales et a porté plainte au parquet général pour torture enlèvement, séquestration et traitement
inhumain à charge de l’ANR. Comme la famille de Jean Marie met en œuvre
les moyens légaux pour obtenir sa libération, ils sont aussi sujets aux
harassements et aux menaces provenant du régime Kabila.
Joignez-nous
en exigeant la libération et la prise en compte de Jean-Marie Kalonji,
Fred Bauma, Yves Makwambala et de tous las autres prisonniers
politiques. Cliquer ici pour agir!
Pour plus d’information sur le mouvement de la jeunesse congolaise, visitez : http://telema.org.